Avis bienvenus
TSUNAMIX
C’était un soir de vague à l’âme,
De larges vagues perlées de larmes ;
C’était une nuit de tsunami ;
Dis-moi te souviens-tu ma mie ?
De cette odeur de grand carnage,
De ce parfum de fleurs d’orage.
Ta double langue, tes yeux vipères
Ont psalmodié d’anciennes prières,
pour le serpent de ton désir,
cette flamme froide qui me fait frémir,
sous la morsure de ta danse.
Sur ce tempo qui tend ta peau
Pour une étreinte serpentine,
Ton lait salé, poison d’aisselles,
Odeur de lumière où je me perds,
Me perds.
Là, doux, là
Puis vint l’aurore, la mise à mort,
Quand tes crocs s’enfoncèrent
Dans le cœur de mon corps.