refrain : Consentant à consumer l'encens, personne ici n'est innocent à 100%, accent absent histoire de pur sang et les gens bien pensant sont reconnaissant, consentant à consumer l'encens, personne ici n'est innocent à 100%, sent l'odeur du sang de nos enfants que l'on descend sans balle à blanc.
Un p'tit air pour les paysans sans terre, les pays qu'on enterre et les enfants dupère à l'éther, mise en demeure d'une planète dans la demeure où l'on s'marre et l'on s'meure mon humeur est amère, avec en ligne de mire les dérives nord/sud, l'Afrique titube et on l'entube soit lucide, c'est plus difficile à digérer qu'un acide quand par habitude nos dirigeants décident les génocides. ça fait des décennies qu'on nie tous ces décès et tu l'sais l'état sait la taille des abcès, bloque les accès et c'est un excès, entassé et poussé à bosser pour le dit succès. Et on nous fiche et on nous fauche pas fichu d'trouver l'issue pour une embauche, les ratiches pleines de taches sache qu'y'a jamais eu d'backchich pour les apaches.
Refrain
Ceux qui prêchaient la dèche ne roulent plus en deudeuch et en deux/deux s'dandinent dans des 4x4 porche, et les mioches rallument la mèche et les torches, et leurs calèches fument comme un incendie corse. vois l'systeme crécher là où les vices règnent en 2007 émécher par les mêmes emblèmes, sans peur du blâme le bleu blanc rouge brasse des armes, ce n'est plus un problème, si notre monde saigne, que ce soit pour l'irak ou pour tous les blocs, j'pointe mon arc là où les statistiques débloquent, font passer leurs braquages pour de simples trocs, tu vois l'truc, les vrais truands n'ont jamais l'trac. la maitrise de la crise est leur fond de commerce et ce putain d'esprit d'entreprise nous berce, dans les mines c'est toujours les mêmes mômes qui percent, le business nous domine et pas l'inverse.
Refrain
Atmosphère hostile et c'est normal, ici man on préféré le carcéral à l'hôpital, et l'argent sale vous rend docile, ya pas que les visages pâles qui profitent et distillent. alors on deale des barils et des missiles et c'est tranquille qu'ils arrivent à domicile, pour pas qu'on les saoule, les décideurs nous affolent et nous montres des foules de cagoules cramant des bagnoles, sous les tôles des grandes villes ils capitulent sniffant la colle à l'écart du grand capital et quand l'alcool immacule son vieux pull voit qu'le monopole a fané ses pétales, on nous manipule gouverné par des crapules les médias sans scrupules scrutent et nous calcule, chacun dans sa bulle ça s'emballe ça s'empale pour même pas cent balles on leur a vendu les ...
refrain
