Je tournais les talons et m’en retournais,
Pétri, tête baissée, tel un moine solitaire
Toujours s’assurant d’avoir les pieds sur terre
Puis elle revint dans ma vie sur ce quai,
Ses yeux radieux scrutaient mon air inquiet
Mon esprit fut troublé, j’en oubliai la lettre,
Empressé que j’étais d’embrasser tout son être
Elle me tendit un sac contenant un hamac,
Ainsi qu’un calice, sauvé du fonds de l’abysse.
L’Ancien des jours, me dit-elle, m’a apporté des nouvelles
Il veut que tu tiennes cette promesse …